GENÈSE ET DÉCOLLAGE
A PALE BLUE DOT
PIONEER 10
CHOC TERMINAL
GENÈSE ET DÉCOLLAGE
A PALE BLUE DOT
PIONEER 10
CHOC TERMINAL
CHENICHENE ANAIS
NICOLEAU NATHAN
BERG THOMAS
VIGNERON-SEBASTIANIS ALIX
Le premier initiateur du projet Voyager est l’ingénieur spatial Gary Flandro qui, à la suite de travaux pendant l’été 1964, se rendit compte de l’alignement rare des 4 géantes gazeuses. En s'appuyant en plus sur les calculs du mathématicien Michael Minovitch prouvant qu'il était possible d'utiliser l'assistance gravitationnelle d'une planète pour accélérer une sonde spatiale, l’idée d’une mission pour explorer d’un coup les 4 planètes devint tangible.
Le projet est officiellement validé et lancé en 1972, et le 13 décembre de cette même année a lieu la première réunion scientifique, où Edward C. Stone, professeur de physique au Caltech, est nommé coordinateur scientifique du programme. Au total, plus d’une centaine de scientifiques et d'ingénieurs auront travaillé sur la mission Voyager, venant principalement des États-Unis, mais également du Canada, d'Europe et même d'Union Soviétique à la fin des années 1980.
À l’origine du programme Voyager, le projet intitulé “Grand Tour des Planètes extérieures” initié en 1969 prévoyait d’envoyer 4 sondes de modèles “Mariner”. Mais à la suite de restrictions budgétaires, en 1971 seules deux sondes plus petites seront construites.
Le chantier a pris place au Jet Propulsion Laboratory (JPL), à Pasadena en Californie pendant une durée de 5 ans. Les deux sondes, renommées Voyager 1 et 2 en 1977, sont construites quasiment à l’identique. De nombreux instruments à la pointe de la technologie de l’époque et quasiment jamais utilisés seront intégrés aux sondes.
Estimé au départ à 360 millions de dollars, le budget de la mission a finalement été largement dépassé, et aujourd’hui la NASA aurait apparemment alloué au projet plus d’1 milliard de dollars !
Quand l’objectif fut fixé de survoler les planètes externes (Jupiter, Saturne, Uranus et Neptune) pour Voyager 1 et 2, ces astres étaient quasiment inexplorés. Les seules sondes à les avoir déjà approchés étaient Pioneer 10 et 11, des sondes légères avec peu d’instruments. À l’inverse, les sondes Voyager ont été bien mieux équipées afin de récolter un grand nombre de données scientifiques. Bien que construites quasiment à l’identique, le blindage de Voyager 1 est plus épais en prévision de son passage au plus près de Jupiter. Le générateur au plutonium électrique au plutonium qui alimente la sonde est monté sur une perche, afin de l’éloigner pour éviter d’irradier l’électronique à bord. Le tout pèse plus de 800 kilos et fait quasiment la taille d’un minibus lorsque toutes ses extensions sont déployées !
Le lancement de Voyager 1 a bien failli être catastrophique : lors du décollage, une fuite de carburant est apparue au deuxième étage du lanceur. Si le troisième étage n’avait pas compensé par une poussée prolongée, la sonde n’aurait pas eu assez de vitesse pour échapper à l’attraction du soleil. Un sort tragique évité in extremis, puisqu’il ne restait plus que 3 secondes de carburant disponible !
Voyager 1 a décollé le 5 septembre 1977 depuis la base de lancement de Cap Canaveral en Floride. La sonde est hissée au sommet d’une fusée Titan, ancien missile balistique intercontinental et reconvertis dans le lancement de vaisseaux spatiaux civils. Bien que Voyager 2 ait été lancée quelques jours avant, Voyager 1 la dépassera bien quelques semaines plus tard, du fait de sa trajectoire mieux optimisée et d’une plus grande vitesse. Juste après le décollage, une conférence de presse a été organisée pour rendre compte de la mission aux journalistes. Celle-ci a eu lieu dans la salle de réception d’un motel, où au même moment se déroulait un mariage polonais, le bruit de la musique couvrant la voix des scientifiques
Le premier initiateur du projet Voyager est l’ingénieur spatial Gary Flandro qui, à la suite de travaux pendant l’été 1964, se rendit compte de l’alignement rare des 4 géantes gazeuses. En s'appuyant en plus sur les calculs du mathématicien Michael Minovitch prouvant qu'il était possible d'utiliser l'assistance gravitationnelle d'une planète pour accélérer une sonde spatiale, l’idée d’une mission pour explorer d’un coup les 4 planètes devint tangible.
Le projet est officiellement validé et lancé en 1972, et le 13 décembre de cette même année a lieu la première réunion scientifique, où Edward C. Stone, professeur de physique au Caltech, est nommé coordinateur scientifique du programme. Au total, plus d’une centaine de scientifiques et d'ingénieurs auront travaillé sur la mission Voyager, venant principalement des États-Unis, mais également du Canada, d'Europe et même d'Union Soviétique à la fin des années 1980.
Ce que nous nous apprêtons à raconter, c’est l’histoire d’un voyage sans retour à travers le temps et l'espace. C’est l’épopée de la Sonde Voyager 1, depuis son départ de la Terre dans les années 70 et qui s’étend jusque dans le futur.
Ce que nous offrons, c’est une expérience immersive et métaphorique du plus grand des voyages humains.
Quoi qu’il arrive, je ne reviendrai pas et un jour peut-être, je transmettrai votre message.
C’est pour cela
que j’ai été conçue.
Car ma mission rassemble les rêves des humains.